Le monastère est construit de murs en granit épais de 2 à 3 mètres, cette fortification s’accompagnait jusqu’au XXe siècle d’absence totale de porte. Ainsi, les moines rentraient via une fenêtre à une dizaine de mètres de hauteur où était installé un système d’ascenseur tracté manuellement. Cette situation explique l’étroitesse des passages, construits plus tard et par lesquels vous passez pour rentrer dans le monastère.

À l’intérieur, vous visitez l’église de la Transfiguration avec ses mosaïques, son marbre et sa collection d’icônes. Poursuivez vers le Buisson ardent, puis montez pour découvrir le musée de la bibliothèque et sa collection inestimable d’icônes préservées et de textes bibliques. C’est d’ailleurs dans la bibliothèque du monastère que fut découverte une des plus anciennes bibles complètes (Codex Sinaiticus).

C’est en premier lieu, Hélène, la mère de l’empereur Constantin qui fit ériger au IVe siècle une chapelle entre ces montagnes isolées. La chapelle du Buisson ardent qui se trouve à l’arrière de l’église. Vient ensuite l’empereur Justinien 1er (vers 548–565) qui autour de la Chapelle du Buisson ardent fit construire le monastère pour protéger les pèlerins.
Le monastère aurait été ensuite protégé par Mahomet en personne en 625 dans un décret (Adhiname), puis par Napoléon Bonaparte en 1798 (La Lettre de Sauvegarde, visible dans la bibliothèque) et enfin en 2002 par le l’UNESCO qui l’ajouta à son fameux Patrimoine mondial. Aujourd’hui encore, le gouvernement égyptien lui garantit sa sécurité et le reconnaît comme un haut lieu spirituel.

Enfin, déambulez dans le parc ombragé et verdoyant du monastère où vous pourrez peut-être faire la rencontre d’un moine. En effet, plus d’une vingtaine de moines vivent de manière permanente au monastère, ils sont pour la plupart grecs et vivent pour la prière, la copie de manuscrits et l’accueil des pèlerins.